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Chronique d’une Apocalypse annoncée

Chronique d’une Apocalypse annoncée

11 août 1999, alors que l’astre solaire s’efface derrière la Lune au-dessus de la France, les cieux nocturnes, pendant quelques minutes en plein jour, laissent entrevoir un alignement exceptionnel.
Uranus, Mars, Saturne et Vénus forment une croix céleste, dont chaque extrémité pointe vers des signes astrologiques bien particulier. Le Taureau, le Lion, le Verseau et le Scorpion, chacun respectivement symbole d’un des quatre évangélistes, Luc, Marc, Mathieu et Jean, car le Scorpion est une partie de la constellation de l’Aigle.

La peur de l’Apocalypse monte. Certains annoncent même la fin de la Ville Lumière avec la chute de la station spatiale MIR.
A quelques semaines de l’An 2000, l’Eglise entre en Jubilé à l’arrivée de l’Avent. A cette occasion exceptionnelle et pour fêter les 2000 ans de la chrétienté, le Vatican ouvre une à une les quatre portes des quatre basiliques de la Cité Pontificale. La dernière sera ouverte le 25 décembre.

Le lendemain de Noël, alors que les Hommes se préparent au changement de Millénaire, la tempête du siècle balaye la France et ravage tout sur son passage. Dans le Monde des Ténèbres, nulle chaîne de solidarité ne viendra soutenir les victimes et bon nombre d’entre elles se retrouveront dans la misère en plein hiver.

Quelques minutes avant le passage à l’An 2000, une panique éclate en plein milieu de la foule amassé sur les champs Elysées à Paris, on dénombre une centaine de blessées et plusieurs morts.
21 janvier 2000, la Lune s’éclipse à son tour et se part d’une couleur sang. Durant la nuit, une tempête de grêle s’abat sur le pays et ravage tout. A bout, les gens deviennent agressifs et en viennent aux mains pour des broutilles, on dénote une augmentation affolante des crimes passionnels et des internement psychiatriques.

Dans les Ombres des rues parisiennes, les vampires s’agitent, une rumeur grandit à propos d’une mystérieuse prophétie que certains d’entre eux auraient découvert auprès de cendres de deux étrangers de passage. Un parchemin des plus singuliers, avec une reproduction d’une fresque inca, était à leur côté. Un parchemin en agneau, tanné avec les méthodes européennes de l’ère carolingienne, sur celui-ci un texte incompréhensible, dans écriture occulte proche de celle attribuée aux Anges par les Kabbalistes.

Les acteurs et les décors sont en places… La première campagne de Vamp’IRC peu commencer…

Diane Am Sahu

Diane Am Sahu

« A l’aube du nouveau millénaire, le combat décisif entre l’Engeance maudite et le Bras armé de la Lumière aura lieu à Paris. Voilà plusieurs siècles déjà que ce combat a lieu et que des batailles sont perdues de part et d’autres. Mais les adversaires sont toujours en lice. Cette fois-ci, il ne pourra plus y avoir d’autres batailles, le vainqueur sera le survivant du combat mortel qui suivra la rencontre.
Si le Mal triomphe, le monde et Paris en particulier sombrera dans les Ténèbres et le Chaos. »

Tout commence en décembre 1999, arrivée depuis quelques mois, Diane Am Sahu, jeune vampire Ancilla du clan des Sorciers Tremere, a rejoint la Fondation et prêté allégeance à son Régent « Celui Qui Chuchote dans les Ténèbres « , un Ancien très puissant en place depuis déjà plus d’un demi-siècle. Assez discrète, elle cultive savamment un look atypique, un peu gothique, pour son image au sein de la société ésotérique mortelle de Paris. La douce et charismatique médium rend régulièrement service à ces amis et frères de sang, en pratiquant des rituels de détections, de protections, ou encore usant de sa grande bibliothèque pour trouver les informations nécessaires.

En quelques mois, ces capacités et son sens de l’organisation, l’a font remarquer par le Régent, elle progresse en peu de temps dans la hiérarchie. Il a vu en elle une remplaçante de choix. Trois mois, après il fait d’elle sa seconde, alors qu’il prend un peu de recul. Un mois plus tard, satisfait visiblement, il quitte ses fonctions dans le plus grand secret en laissant derrière lui une lettre, où il indique que fatigué, il entre en Torpeur en laissant la charge de la Chantrie à Diane.

Appréciée de tous, elle prend ses marques et assoit son pouvoir.

Qu’est-ce que ça a dans sa boite ?

Qu’est-ce que ça a dans sa boite ?

𝔐𝔞𝔦𝔰 𝔮𝔲’𝔢𝔰𝔱-𝔠𝔢 𝔮𝔲𝔢 ç𝔞 𝔞 𝔡𝔞𝔫𝔰 𝔰𝔬𝔫 𝔠𝔞𝔯𝔱𝔬𝔫 ?

Je vous propose de le découvrir demain lors d’un unboxing.

Et pour vous faire patienter, jeter un œil sur mon site dans lequel je développe un peu plus mes articles. Soyez indulgent, je dois encore le peaufiner.

One-shot ou Saison ?

One-shot ou Saison ?

« 𝔓𝔬𝔲𝔯 𝔮𝔲𝔢 𝔳𝔬𝔱𝔯𝔢 𝔖𝔬𝔫𝔤𝔢 𝔳𝔦𝔳𝔢, 𝔦𝔩 𝔣𝔞𝔲𝔱 𝔩𝔞𝔦𝔰𝔰𝔢𝔯 𝔳𝔬𝔰 𝔥𝔢́𝔯𝔬𝔰 𝔶 𝔞𝔭𝔭𝔬𝔯𝔱𝔢𝔯 𝔩𝔢𝔲𝔯 𝔦𝔪𝔞𝔤𝔦𝔫𝔞𝔦𝔯𝔢. 𝔖𝔦 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔭𝔬𝔯𝔱𝔢𝔷 𝔩𝔢 ℜ𝔢̂𝔳𝔢, 𝔠’𝔢𝔰𝔱 𝔞̀ 𝔢𝔲𝔵 𝔡𝔢 𝔩𝔲𝔦 𝔡𝔬𝔫𝔫𝔢𝔯 𝔳𝔦𝔢. »

Je n’ai jamais su me contenter de l’archétype des aventures de Donjons & Dragons. Le Porte-Monstre-Trésor, avec d’interminables labyrinthes à explorer, ne m’a jamais passionné, ni comme joueur et encore moins comme meneur. J’ai toujours souhaité retrouver le souffle épique des grandes sagas, emprunt d’héroïsme, de trahisons, de dilemmes et dans lesquelles le héros doivent faire des choix parfois difficiles.

Bref, l’interprétation et une intrigue de fond, le roleplay avant l’heure, plutôt que le farming des rpgs des mondes virtuels.

Et déjà, à cette époque, je mettais un point d’honneur à entretenir une méta intrigue, metaplot dirions nous maintenant, qui liait les différents scénarios. Pour cela, j’adaptais les scénarios du commerce, de Casus, Graal et autres Dragon Radieux, ou créais les miens, afin de faire avancer ou clore l’histoire.

Et vous ? Plutôt One-shot ou Saison ?

Personnellement, dans le temps, je faisais de grandes campagnes, mais, avec l’âge vient la famille et les responsabilités et le rythme de jeu est plus… modéré. Le mode campagne, à une ou deux parties par mois, ça peut devenir très très difficile d’aller jusqu’au bout. Donc le format campagne découpée en saisons comme les séries est, à mon sens, l’idéal. Cela permet aussi d’intégrer entre chaque saison des interludes sous forme de one-shot ou des micro-campagnes.

Soigner son background

Soigner son background

« 𝔍𝔢 𝔡𝔬𝔦𝔰 𝔞𝔲𝔰𝔰𝔦 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔭𝔞𝔯𝔩𝔢𝔯 𝔡𝔢 𝔩’𝔥𝔦𝔰𝔱𝔬𝔦𝔯𝔢. 𝔏’𝔥𝔦𝔰𝔱𝔬𝔦𝔯𝔢 𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔞 𝔱𝔯𝔞𝔪𝔢 𝔡𝔲 𝔖𝔬𝔫𝔤𝔢, 𝔩𝔢 𝔣𝔦𝔩 𝔮𝔲𝔦 𝔣𝔬𝔯𝔪𝔢 𝔩𝔢 𝔱𝔦𝔰𝔰𝔲 𝔪𝔢̂𝔪𝔢 𝔡𝔢 𝔳𝔬𝔱𝔯𝔢 ℜ𝔢̂𝔳𝔢. 𝔖𝔬𝔦𝔤𝔫𝔢𝔷-𝔩𝔞̀. 𝔑𝔢 𝔫𝔢́𝔤𝔩𝔦𝔤𝔢𝔷 𝔧𝔞𝔪𝔞𝔦𝔰 𝔩𝔢 𝔰𝔠𝔢́𝔫𝔞𝔯𝔦𝔬 𝔡𝔢 𝔳𝔬𝔱𝔯𝔢 𝔖𝔬𝔫𝔤𝔢. ℑ𝔩 𝔡𝔬𝔦𝔱 𝔱𝔢𝔫𝔦𝔯 𝔢𝔫 𝔥𝔞𝔩𝔢𝔦𝔫𝔢 𝔳𝔬𝔱𝔯𝔢 𝔭𝔲𝔟𝔩𝔦𝔠, 𝔫𝔬𝔲𝔯𝔯𝔦𝔯 𝔰𝔬𝔫 𝔦𝔪𝔞𝔤𝔦𝔫𝔞𝔦𝔯𝔢 𝔢𝔱 𝔩𝔲𝔦 𝔡𝔬𝔫𝔫𝔢𝔯 𝔢𝔫𝔳𝔦𝔢 𝔡𝔢 𝔠𝔬𝔫𝔫𝔞𝔦̂𝔱𝔯𝔢 𝔩𝔞 𝔰𝔲𝔦𝔱𝔢. »

Hier, j’évoquais l’importance du scénario ou de la campagne. Après tout, n’est ce pas la base de notre passion? S’il n’est pas essentiel d’avoir un scénario minuté, le contexte, l’univers, l’est. En jouant aux jeux de rôles, nous partageons une histoire, que nous soyons meneur ou joueurs, nous participons à l’entretenir, à la nourrir. C’est ce que j’ai rapidement compris en jouant au club. Et c’est pour cela que j’ai créé Khearn, un univers unique dans lequel tous les scénarios, quelque soit le meneur, se déroulait. En tout cas, lorsque nous jouions à Donjons. Ainsi, chacune de ces histoires donnait vie à Khearn, permettant ainsi à tous les héros de participer et surtout de conserver ses personnages quelque soit la table organisée.

Et vous ? Trouvez-vous important de soigner les scénarios ou la campagne?

Personnellement, il n’y a rien de prie que l’enchaînement de scénarios sans fil conducteur, sans autre intérêt que de faire progresser les capacités des héros. pour moi, les personnages sont au cœur de l’histoire, il n’y a pas de légende sans héros, et il n’y a pas de héros sans enjeux.